Quelques remarques sur la légèreté
Il y a divers concepts de la légèreté, et diverses «équitations de légèreté», en plus de celles qui ne s'y intéressent pas et n'ont guère d'hésitation à la «jeter à la Loire» comme on a pu le dire du côté de Saumur…
Ceux qui sont épris de légèreté sont souvent dans l'impasse, tant la mise en œuvre de ce principe se révèle ardue, les bonnes intentions n'étant en ce domaine, comme dans tant d'autres, guère suffisantes – quand elles ne sont pas tout simplement la garantie de l'échec! La «fausse légèreté» est trop souvent au rendez-vous.
Les conceptions de la légèreté, ainsi que les procédés pour l'obtenir, sont alors en cause. Ils méritent qu'on s'y attache.
Conceptions de la légèreté
Un cheval léger ne tire pas sur les rênes, et ne s'appuie pas sur la main (appuyer au sens de mettre du poids). Si cette remarque est une lapalissade, elle n'est pas pour autant une définition correcte de la légèreté.
Pourtant l'immense majorité des cavaliers, à tous les niveaux, s'en remettent plus ou moins inconsciemment à penser la légèreté comme concernant principalement la relation entre la main du cavalier et la bouche du cheval. Cela ne fait d'ailleurs que traduire le fait que l'aide fondamentale, dans le ressenti des cavaliers sinon dans leur tête, est celle de la main.